Visite du 23 avril 2016

Samedi 23 avril 2016 à 10h 30

« De l'auberge au palace, histoire des hôtels bruxellois. »

De l’auberge médiévale à l’hôtel de luxe contemporain, Aurélie Polet vous propose une balade à la découverte de ces lieux d’hébergement et de leurs clients.

spauletDepuis des siècles, Bruxelles attire de nombreux voyageurs, qu’ils soient hommes d’affaires ou touristes. Si des auberges à la réputation parfois douteuse les accueillent dès le Moyen Age, les premiers hôtels modernes, destinés à une clientèle riche et aisée, n’apparaissent eux qu’au 18ème siècle, tel l’hôtel Bellevue, situé Place Royale. 

Guide : Aurélie Paulet
Date : Le samedi 23 avril à 10h30
Départ : Entrée musée BELvue (place des Palais)
Fin du parcours : Place Rogier
Durée de la visite : environ 2 heures.Inscrivez-vous

Coût : 10 euros (voir modalités)

Attention: le nombre de places disponibles est limité.

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Conférence du 19 mars 2016

 

Dans le cadre des "Hivernales"

 Samedi 19 mars à 10h30

« Confréries gastronomiques et chochetés bruxelloises »

Conférence par Louise-Marie Libert

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Dans les années 1980, il y eut un très grand engouement pour la création de confréries gastronomiques et folkloriques et beaucoup virent le jour à Bruxelles en une dizaine d’années.
La Confrérie des Compagnons du Witloof et l’Ordre du Faro ouvrirent la voie en ce sens. Bientôt naquirent dans diverses communes bruxelloises des chochetés dont le but était de faire connaître des produits du terroir qui avaient fait la prospérité des habitants de jadis. L’urbanisation de ces communes au XIXe -XXe siècle leur avait fait perdre leur vocation « rurale ». Les maisons urbaines avaient remplacé les cultures de choux de Saint-Gilles, les vergers à griottes de Schaerbeek. Les confréries voulurent se faire ambassadrices de cette modeste mais authentique « gastronomie » populaire et leur rendre leurs lettres d’honneur. La création des chochetés, leur histoire, leurs habits et insignes seront le sujet de cette conférence émaillée de nombreuses anecdotes à propos des « rites » et agapes.
Après avoir évoqué ces groupes hauts en couleur, dédiés à la gastronomie traditionnelle, nous nous pencherons sur la vie très dense d’un grand nombre d’associations « folkloriques » comme les Amis de Manneken Pis. Nous évoquerons aussi les communes libres. Plusieurs sociétés se sont donné pour but de faire revivre les grands moments du riche passé de Bruxelles comme le populaire Meyboom, le prestigieux Ommegang indissociable des arbalétriers, ou les Volontaires de 1830 liés au souvenir de la naissance de la Belgique. Il existe aussi des groupes très ludiques comme les Adeptes de la Mijole ou l’Orde van de Brusselse Moestaje. Enfin évoquer la Bruxellitude sans faire la part belle au Conservatoire Africain et au Théâtre de Toone serait impensable. Ils sont de véritables piliers de l’esprit bruxellois.

Adresse : « The Sister » - Rue Chair et Pain, 3 - 1000 Bruxelles

Coût : 12 euros (voir modalités) 

 

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Conférence du 19 mars 2016

Dans le cadre des "Hivernales" 

Samedi 19 mars 2016 à 10h 30

« Sociologie de la Bruxellitude : les chochetés actuelles et disparues »

Les "chochetés" ... Tout le monde a Bruxelles en a entendu parler, mais qu'en sait-on exactement? Louise-Marie Libert, elle, en parle comme personne et, si l'histoire n'est jamais loin, la zwanze non plus. Elle vous convie à découvrir ces confréries ou associations défendant les traditions de Bruxelles et d'en goûter la philosophie commune: il n'est pas interdit d'être sérieux en s'amusant…ou de s'amuser en étant sérieux!

COVER bxlchochetesLes chochetés (comme le zozotent certains bruxellois)

Dans les années 1980, il y eut un très grand engouement pour la création de confréries gastronomiques et folkloriques et beaucoup virent le jour à Bruxelles en une dizaine d’années. La Confrérie des Compagnons du Witloof et l’Ordre du Faro ouvrirent la voie en ce sens. Bientôt naquirent dans diverses communes bruxelloises des chochetés dont le but était de faire connaître des produits du terroir qui avaient fait la prospérité des habitants de jadis.

La création des chochetés, leur histoire, leurs habits et insignes seront le sujet de cette conférence émaillée de nombreuses anecdotes à propos des « rites » et agapes.

… et autres associations "folkloriques"

Après avoir évoqué ces groupes hauts en couleur, dédiés à la gastronomie traditionnelle, il sera question de la vie très dense d’un grand nombre d’associations « folkloriques » comme les Amis de Manneken Pis et les communes libres. Plusieurs sociétés se sont donné pour but de faire revivre les grands moments du riche passé de Bruxelles comme le populaire Meyboom, le prestigieux Ommegang indissociable des arbalétriers, ou les Volontaires de 1830 liés au souvenir de la naissance de la Belgique. Il existe aussi des groupes très ludiques comme les Adeptes de la Mijole ou l’Orde van de Brusselse Moestaje. Enfin évoquer la Bruxellitude sans faire la part belle au Conservatoire Africain et au Théâtre de Toone serait impensable.

Ce sont de véritables piliers de l’esprit bruxellois. Venez les découvrir!

Où ? « The Sister » - Rue Chair et Pain, 3 - 1000 Bruxelles

Quand ? le samedi 19 mars à 10h30

Coût : 12 euros (voir modalités) 

 

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Conférence du 27 février 2016

Dans le cadre des "Hivernales" 

Samedi 27 février 2016 à 10h30

« Du vloms au Beulemans »

Conférence par Jean-Jacques De Gheyndt

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De nombreux ouvrages traitent du passage progressif, à Bruxelles, du dialecte flamando-brabançon au français, créant cette savoureuse langue mixte qu'est le beulemans.
Les études publiées lors du millénaire de Bruxelles, en 1979, ont parfois donné lieu à interprétation. Pour d'aucuns, Bruxelles serait francophone depuis le XVe siècle, lorsque Philippe le Bon transforma une ville de province en capitale des Etats Bourguignons. Mais si le Prince et sa cour sont francophones, la (haute) bourgeoisie ne l'est pas et le peuple encore moins. L’image est totalement différente si l’on s’attache aux ordonnances de la Ville ou aux documents notariés. Il apparaît alors nettement que Bruxelles est une ville de citoyens flamands, s’exprimant et écrivant en dialecte brabançon.
La seconde moitié du XIXe signe la naissance du beulemans, qui plonge des mots en français dans une structure de phrase flamande et traduit mot-à-mot les expressions idiomatiques dialectales. Cette langue mixte est née de la déformation du français par des Bruxellois bilingues issus de souche flamande mais gardant le mode de pensée de leur langue maternelle. Victor Hugo disait de nous "Ce sont des gens qui parlent le français en flamand".

Brusseler signifie s’exprimer en français populaire de la capitale, français mâtiné de dialecte brabançon accompagné de déroutantes déformations locales; dans le brusseleir, l’important c’est l’accent, souvent mal imité et objet de plaisanteries: ou bien il est inné ou bien il sonne faux. Comme pour toutes les langues mixtes, les altérations principales par rapport à la langue de référence en constituent le fondement.

Sept types d'altérations majeures caractérisent le beulemans : Venez les découvrir en écoutant Jean-Jacques De Gheyndt, notre conférencier du 27 février 2016.

Adresse : « The Sister » - Rue Chair et Pain, 3 - 1000 Bruxelles

Coût : 12 euros (voir modalités)

 

 

 

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