Cette histoire courte écrite par Jean-Jacques De Gheyndt relate une zwanze typiquement bruxelloise, une farce « hénaurme », alliant la gouaille du récit aux caractéristiques flamandes de notre manière de parler français : cette langue est le beulemans, en hommage au héros de la pièce de théâtre « Le mariage de Mademoiselle Beulemans », de Fonson et Wicheler.
Le texte réinterprète, dans un contexte réactualisé, un pastiche du XIXe siècle, rédigé en brussels vloms de l’époque et basé sur la destinée de Godefroid de Bouillon établie pour la Biographie nationale de Belgique. En voici l’introduction :
Ce peï à cheval que tu vois à Bruxelles devant l’église de Saint-Jacques sur Coudenberg, ça est bien sûr Godefroid de Bouillon. Moi je te dis ça, mais tu le sais déjà pasque ça est écrit dessus son piédestal … mais est-ce tu savais que nos amis Flamands y z’ont comme ça dû attendre plus que vingt ans avant de savoir lire la traduction en « beau flamand » … même pas en brussels vloms zeg, amaï … qu’est-ce que tu dis en bas de ça ?