Nous avons l'immense tristesse de vous informer du décès de notre regretté François Stevens, 3eme bourgmestre-président de la Commune libre de la et des Marolles. Il nous a quittés dans la nuit du 3 au 4 mai 2019, âgé d'une septantaine d'années. Il était un des membres fondateurs de cette asbl créée en 1964 qui s'était donnée pour but de promouvoir et de susciter toutes collaborations en vue d'assurer le maintien et le développement d'activités sociales, culturelles, folkloriques, sportives, de délassement, etc dans le quartier de la et des Marolles. Entré en fonction en 1979, François dit "Swatje" avait orienté essentiellement son action vers le troisième âge de cette entité en organisant avec son équipe de bénévoles des fêtes récréatives afin de briser la solitude des "anciens". Notre Cercle d'Histoire de Bruxelles ex Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Marolles entretenait des relations plus qu'amicales avec ce marollien d'origine qu'était François et lui avait d'ailleurs attribué le titre de membre perpétuel. Au nom de notre conseil d'administration et en mon nom propre, nous présentons à sa famille nos condoléances les plus sincères.
Jean Heyblom président
Quelques réflexions à partir de l'incendie de Notre-Dame de Paris
Il est vrai que la perte d'une bonne partie de l'édifice et de certaines œuvres qu'elle abritait est une catastrophe pour le patrimoine que représente cette cathédrale. Elle nous frappe d'autant plus que sa silhouette dans le paysage parisien nous est proche et presque familière. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que d'autres lieux ont connu des sorts semblables et que des chefs d'œuvres de l'humanité sont menacés partout dans le monde par des guerres (voir les destructions dues aux talibans ou à Daech). Il ne faut pas nécessairement aller loin pour trouver d'autres exemples d'un patrimoine architectural cédant lui sa place à des intérêts financiers. N'oublions pas que depuis 1950 environ 40 % des habitations réalisées par Victor Horta entre 1885 et 1947 ont tout simplement disparu. Des menaces pèsent et ont pesées régulièrement sur des maisons Art Nouveau même classées, donc protégées. Il faut donc en permanence veiller au respect du patrimoine en se donnant les moyens de le protéger et rester attentif à tout ce qui pourrait le menacer.
Si j'avais des ailes, Bruxelles au temps de Charlotte Brontë
Nous avons lu pour vous
Si j'avais des ailes, Bruxelles au temps de Charlotte Brontë par Nathalie Stalmans, Genèse édition, ISBN 979-1094689233, 168 pages, prix : 19,50 €
Le séjour en 1842-1844 de Charlotte et d'Emily Brontë qui avaient quitté l’Angleterre pour venir étudier le français au Pensionnat Héger dans l’idée d’ouvrir ensuite leur propre pensionnat de jeunes filles avait retenu l'attention de notre Cercle. Une conférence par Helen MacEwan en janvier 2017, auteure du livre " Les sœurs Brontë à Bruxelles, CFC-Editions, Bruxelles, 2015 " et son article dans notre revue de juin 2018 intitulé "La vie culturelle bruxelloise dans Villette de Charlotte Brontë en sont la preuve. C'est donc avec un plaisir évident que nous avons pris connaissance de l'ouvrage de Nathalie Stalmans, docteure en Histoire ('ULB) et enseignante qui a déjà écrit deux romans historiques se déroulant à Bruxelles : 1) Finis Terrae ,sous les pavés l'enfer, éditions Terre de brume (Dinan) en 2014 qui eut un grand succès médiatique (Prix des Lycéens 2017 et qui fut salué par les chroniqueurs de l'émission LIvrés à Domicile de la RTBF 2) Le vent du boulet, Genèse édition, 2018 qui rencontra également un accueil très favorable.
Le patrimoine de la Belgique vu par l’occupant. Un héritage photographique de la Grande Guerre
Sous la direction de Christina Kott et Marie-Christine Claes
Nous avons le plaisir de vous présenter cet ouvrage qui fait partie de la collection Lieux de mémoire des éditions CFC et a été réalisé en collaboration avec l’Institut royal du patrimoine artistique (KIK-IRPA). Ce livre fait suite à l’exposition que l’IRPA avait organisée dans le Parc de Bruxelles de juin à septembre 2017 et dont le Cercle d’histoire de Bruxelles vous avait recommandé à l’époque la visite. Nous vous le conseillons pour garder un souvenir très intéressant de cette entreprise exceptionnelle de recensement de notre patrimoine par l’occupant allemand.