Par Charles-J.A. Leestmans
Cet ouvrage, publié en avril 2019, constitue la seule biographie en langue française relative à Maximilien-Emmanuel de Bavière, Electeur de Bavière, devenu Gouverneur des Pays-Bas espagnols en 1692 et brièvement souverain des Pays-Bas méridionaux de 1711 à 1714.
Allié des familles royales, la succession de l'empire espagnol aurait pu revenir à son fils, Joseph-Ferdinand, sans sa disparition prématurée.
Maximilien-Emmanuel mena à Bruxelles une vie de cour digne de son rang. Grand mécène, il participa activement à la vie culturelle, sociale et religieuse de sa capitale d'adoption ; renforçant ainsi les liens entre le représentant du pouvoir et l'ensemble de la population.
Expo : Estaminets et Cafés, histoires bruxelloises
EXPOSITION
05-12-2019> 29-02-2020
Halles Saint-Géry
Après le succès de son livre « Estaminets et Cafés, histoires bruxelloises », BruxellesFabriques-Brusselfabriek, sentinelle du patrimoine industriel bruxellois, vous convie à l’exposition éponyme qui se tiendra en partenariat avec les Halles Saint-Géry du 05 décembre 2019 au 29 février 2020.
Café, cabaret, estaminet, brasserie, caberdouche, taverne, stamcafé sont autant d’appellations pour désigner des lieux où l’on consomme de la bière.
Plus que de simples débits de boisson, ils s’imposent comme le dénominateur commun des mentalités, des goûts et d’une sociabilité propre à notre ville. Sans eux, Bruxelles ne serait pas Bruxelles.
BruxellesFabriques a pu réaliser cette expo prometteuse grâce au soutien de la Ville de Bruxelles, la Commission communautaire française, la Région de Bruxelles-Capitale, et la Région famande, des Halles Saint-Géry, du Café des Halles et de urban.brussels
La Biest du Tuitenberg
Bruxelles, octobre 1567. La révolte gronde en pays brabançon et, peu avant l’arrivée du duc d’Albe à Bruxelles, un crime secoue la région. Ce roman « historique », mêle habilement historique et anecdotes, personnages de fiction et figures authentiques, dont Pieter Breughel, amené – chose rarissime – à peindre un portrait : celui du baron Van Kiekebich ! L’antagonisme initial entre ces deux hommes (Brueghel est présenté comme très réticent vis-à-vis de la noblesse) se mue peu à peu en relation de confiance. Comme le précise Daniel Bastié, dans l’édition de novembre 2019 de son magazine électronique « Bruxelles Culture » : Il y a bien sûr de peu de Tijl Uilenspiegel dans cette fresque qui sent la bière.
La « bête » désigne initialement la moto que Bruno Brel, passionné de moto, rachète à un habitant du Pajottenland, sur la colline du Tuitenberg ! Dans le roman, elle prendra une forme nettement plus effrayante, en relation avec l’énigmatique Alonsius, homme de confiance du baron.
Pour nous, Bruxellois, le roman se double d’une inénarrable version en bruxellois français (la langue de Mme Beulemans), sous la plume alerte et malicieuse de Joske Maelbeek : « La biest du Tuitenberg ».
L'histoire de Godefroid de Bouillon racontée en brusseleir par un vrai bruxellois
Cette histoire courte écrite par Jean-Jacques De Gheyndt relate une zwanze typiquement bruxelloise, une farce « hénaurme », alliant la gouaille du récit aux caractéristiques flamandes de notre manière de parler français : cette langue est le beulemans, en hommage au héros de la pièce de théâtre « Le mariage de Mademoiselle Beulemans », de Fonson et Wicheler.
Le texte réinterprète, dans un contexte réactualisé, un pastiche du XIXe siècle, rédigé en brussels vloms de l’époque et basé sur la destinée de Godefroid de Bouillon établie pour la Biographie nationale de Belgique. En voici l’introduction :
Ce peï à cheval que tu vois à Bruxelles devant l’église de Saint-Jacques sur Coudenberg, ça est bien sûr Godefroid de Bouillon. Moi je te dis ça, mais tu le sais déjà pasque ça est écrit dessus son piédestal … mais est-ce tu savais que nos amis Flamands y z’ont comme ça dû attendre plus que vingt ans avant de savoir lire la traduction en « beau flamand » … même pas en brussels vloms zeg, amaï … qu’est-ce que tu dis en bas de ça ?