"Il s'agissait d'un lundi chômé, perdu pour le patron, mais "gagné" pour ses ouvriers" (1).
Le premier lundi après l'Epiphanie, ceux-ci allaient collecter des "étrennes" et les dépensaient ensuite dans les cabarets, "leur intempérance allant souvent jusqu'à la débauche" (2).
Les abus qui marquaient ce jour sont dénoncés dans cette illustration. Le Bourgmestre Charles de Brouckère de 1853 à 1860 essaya de prendre des mesures contre les excès de cette journée sans trop de succès.(3) La coutume du Lundi perdu se déroulait dans tout le pays et disparut à la guerre de 1914-1918.
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(1) (2) voir l'article de Georges Lebouc, Lundi perdu, Revue du Cercle d'Histoire de Bruxelles, décembre 2010, n° 110 , p 16-17.
(3) Eric Demarbaix, Nos bourgmestres bruxellois, notes non publiées, Bruxelles, p. 531-533